Blake s'approcha de moi et saisit vivement ma main, la serrant de façon désagréable. Il attrapa une rose noire qui se trouvait à proximité et détacha une des épines. Je sentis mon cœur se mettre à battre légèrement plus fort que la normale, mais rien de plus. Je n'était pas craintif, juste que je ne supportais pas le contact physique avec qui que ce soit... Encore moins avec cet homme là. Il avait rallongé mon enfer, et l'avait rendu immortel, moi avec. Comment se sentir bien en face d'un tel homme, je vous le demande, et même si son épine était empoisonnée, soit, qu'il essaye donc de me tuer si c'est ce qu'il cherchait, bien que j'étais persuadé du contraire. Il vint entailler l'un de mes doigts. J'étais indifférent, et à la fois totalement fasciné par ce que je voyais. Il déposa une goûte de mon sang sur le pétale sombre qui changea alors de couleur et devint mauve, ce qui me fit hausser les sourcils. Depuis quand le sang pouvait-il changer de couleur ? Il y avait un problème là, c'est pas possible. Quoique, sachant à présent que les vampires existaient bel et bien et que j'en était un... Plus rien ne devrait me surprendre de la sorte, non ? Il me sourit, dévoilant ses canines, alors et me dit : « Il semblerait que tu ais obtenu la capacité d'une ouïe augmentée, intéressant. Quant à ton type de sang, tu prendras grand plaisir à boire celui des damnés. »
Il lâcha ma main et m'adressa un sourire terrifiant : « Bienvenue dans la famille Valentyne ».
Je n'aime pas cette famille. Une mauvaise aura se dégage de chacun d'eux, à l’exception de deux peut-être... Et puis, Blake Valentyne. Si je ne me retenais pas de le dire, je serais capable de lui déclarer haut et fort que je le hais. Il a rallongé mon séjour en enfer, et m'a même donné des petits bonus en plus de ça. Comment se montrer reconnaissant, il faut me le demander. Et leur traditions... Je me suis retrouvé seul pendant une heure, les yeux bandés, mes blessures pas encore guéries, à airer dans leur grande forêt dangereuse. Je ne sais par quel miracle j'ai pu échapper aux multiples souffrances qui devaient être tapis dans l'ombre à m'attendre bien sagement. Peut-être ma fameuse ouïe sur-développée à présent ? Il était vrai que j'arrivais à entendre beaucoup mieux et beaucoup plus loin... J'avais oublié ce point. Toujours est-il, je crois que je n'aimerais jamais cette famille. Ils semblent tous autant les uns que les autres des bêtes avides de sang, ne vivant surement que pour ça, chassant sans aucun regret la nuit, mettant à feu et à sang chaque humain sur leur passage. Cette guerre, c'était leur oeuvre... Moi qui avait chercher à éviter ça toute ma vie, une quelconque guerre, eux, venaient en chercher une librement. Je les trouves pitoyable.
Dernière édition par Elestial Archer le Lun 20 Mai - 19:24, édité 1 fois
Lewis Lawford
the reckless reporter ♦ HABITANT
— PSEUDOs : — Mister Burglar • Gin — MISSIVES : 72 — DISPONIBILITÉ RPs : ✓ Disponible — AVATAR : Andrew Scott. Promis, je ne cri pas de BORING ou ne mâcherais pas de chewing-gum. — DC&TC : Elestial Archer, le p'tit vampire totalement complexé par sa condition. — CRÉDITS : Moi & Tumblr.— RACE : Lewis est un homme tout à fait normal, et aucune morsure n'a été portée sur lui pour le moment. — CAMP : Il est, comment dire... Neutre ? Certes, il veut survire, ça, c'est sûr : mais ce qui lui importe c'est avant tout sa peau. Celles des autres, il n'en a guère faire. — NATIONALITÉ : De pure souche, Londonien, et cela n'est pas prêt de changer. — ARMES : Il possède un revolver caché dans sa veste, qu'il garde partout où il va vu qu'il risque la peau de ses fesses dans des endroits dangereux... Pas question de finir en patté pour Loup-Garou ! — LIEU D'HABITATION : Un petit appartement dans le centre de Londres, là où l'armée britannique fait le plus de rondes, et où c'est le plus en sûreté. — ÂGE : Lewis possède vingt six ans et se porte très bien avec ce nombre. — AMOUREUSEMENT : Célibataire, et pour cause ; son orientation sexuelle. Même s'il fait croire à son entourage qu'il est fiancé à une charmante créature. — O.SEXUELLE : Ne s'assumant pas, Lewis reste néanmoins qui il est vraiment : un homosexuel complexé et très mal à l'aise sur le sujet.